A bord de son voilier à propulsion bosonique, Rachel fendait l’éther du système solaire. Lasse de séjourner sur Terre, elle avait décidé d’une excursion en solo. Elle ne savait pas si elle reviendrait sur cette Terre, d’autant plus qu’elle n’avait aucunement envie de rédiger ce foutu rapport annuel que lui demandait l’observatoire galactique des universités (OGU). Elle savait que personne n’allait le lire, alors pourquoi se fatiguer ? Ainsi donc, elle allait et venait dans le système solaire, au gré des courants de bosons. Un jour elle croisa un vaisseau qui l’intrigua. Celui-ci était gros, de forme cylindrique. Manifestement il n’était pas terminé car d’une des extrémités était complétement informe. C’était curieux, le vaisseau ne semblait pas disposer d’un grand niveau de conscience, comme ça devrait être le cas pour toute machine un peu évoluée. Ce qui frappa également Rachel, c’est sa lenteur. Il naviguait dans une direction inconnue sans qu’on puisse imaginer un seul instant une possibilité d’inflexion de trajectoire. Une autre caractéristique du vaisseau, c’est un très faible nombre d’ouvertures sur l’extérieur, de type porte ou hublot. Etait-ce une sorte de vaisseau guerrier et hostile ? Ou un vaisseau scientifique dans lequel on faisait des expériences secrètes ? Ou bien encore un vaisseau de transport de marchandises qu’on ne saurait voir ? Le vaisseau naviguait avec une bannière confuse, ou plutôt avec multibannière de sorte qu’on ne comprenait pas à quoi il servait et qui le pilotait.
Intriguée, Rachel s’approcha du vaisseau et tenta d’interagir avec lui. Ce fut long et compliqué, mais elle obtint finalement une autorisation de s’arrimer. Personne n’était là pour l’accueillir, lui souhaiter la bienvenue. Tout le monde semblait bien occupé à des tâches obscures. L’occupation centrale semblait les réunions à l’ordre du jour incertain et durant lesquelles jamais ou presque des décisions étaient prises. D’ailleurs, l’essentiel du temps passé en ces réunions était de trouver une date pour la prochaine réunion, où promis cette fois on allait avancer. Puis, au cours de son exploration du vaisseau, elle tomba sur les archives de la vie quotidienne du vaisseau. C’était un peu confus, à l’image du vaisseau informe dans lequel elle se trouvait. Que retenir des archives récentes ? Pas grand-chose, car avouons-le, il ne s’est pas passé grand-chose cette dernière année. Comme le dit si bien l’Astronaute, Am Westfront nichts neues, pas de food for thought, rien ne changera et il avait raison. Rien n’a changé et cette année on s’est ennuyé à mourir !
Bien entendu, les archives parlent de rapports, par exemple celui de la StraNES (ici et ici), qui veut nous faire croire qu’il y a une stratégie national de l’enseignement supérieur. Franchement on rigole bien le lisant ce rapport tant cet enseignement supérieur est confus. Il est par ailleurs une machine à renforcer les inégalités sociales, c’est connu depuis longtemps, mais il semble que ça empire d’année en année. Thierry Mandon a bien tenté d’occuper un peu le terrain, ce n’était certainement pas simple pour lui étant donné qu’il n’y a aucun projet lié à l’ESR durant ce quinquennat, mis à part celui de ne pas jeter les étudiants et les chercheurs dans la rue (pour cela, c’est facile, il suffit de ne faire aucune réforme). Alors que se poursuit la construction des IDEX, avec l’émergence de grandes universités de recherche, T. Mandon parle de construire des universités de proximité. Il nous dit qu’il nous faut trouver un nouveau modèle économique, celui pour lequel les dotations de l’Etat seront bloquées et il nous faudrait trouver un complément auprès de partenaires privés et relever des défis. Il aura aussi fait semblant de simplifier l’ESR (lire ici et ici). Mais les morcellements des tutelles, des structures et des statuts des personnels ont encore de beaux jours devant eux …
Ceci dit, la question qu’on se pose fréquemment est ce que font les présidents d’université ? Dans la foulée, on s’est demandé ce « que font les enseignants-chercheurs ? ». On se demande bien. Font-ils du ski ou du tennis ? Sont-ils occupés à écrire des projets ANR à taux de succès ridicule ? (lire ici et ici); ou bien à évaluer les projets ANR de leurs collègues (ici et ici) ou leur dossier de carrière ou d’écrire des reviews de papiers ? De toute façon, on ne sait pas qui pilote la recherche. Et si c’était la science ?
La sélection des étudiants à l’université reste un des rares sujets à débat. Faut-il faire perdurer la sélection par l’échec ou bien en mettre une sur prérequis ? Une des polémiques de l’année a concerné la sélection en master. « La sélection, profondément rétrograde, s’oppose à la démocratisation et au renouvellement de nos élites, mais s’oppose aussi frontalement à ce qui fait la force de notre enseignement supérieur » (Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche; lire ici et ici). Le mieux, c’est quand même le tirage au sort !
L’autre sujet un peu amusant, c’est celui des Bidulex, qui continue à égayer un peu notre terne quotidien. Les perdants n’en finissent pas de verser des larmes (ici et ici). A l’Université Paris Saclay, c’est le chaos annoncé qui se profile, mais aussi ailleurs en île de France.
Dans tout ça, moi je suis un peu perdue. Des milliards de données voltigent autour de moi et je ne sais qu’en faire. Que tout cela est confus et compliqué ! Sonnons la retraite impériale ! On l’aura compris de toute façon, les universités seront toujours les dindons de la farce !
Rachel reposa les archives avec un grand soupir … à quoi bon s’acharner à comprendre quelque chose ? Elle quitta le vaisseau informe, bien décidée à ne jamais y remettre les pieds, pour rejoindre la princesse Leila qui, sans nul doute, se sera encore mise dans les situations délicates ! Au revoir les terriens !
65 commentaires
Comments feed for this article
5 août 2016 à 08:47
FUBAR
Eh ben voilà!!! tradition respectée! So long Rachel… et à la rentrée pour une nouvelle tournée d’adieu!
5 août 2016 à 22:01
Henri-IV
Ach! La seule chose qui sera agréable à la rentrée (pour moi le 30 aout dans mon UFR, début des cours le 4 sept) ce seront les chroniques de Rachel et leurs commentaires… Sans déconner en plus.
7 août 2016 à 15:20
FUBAR
@ Henri IV: début des cours le 4 septembre!!! Halte à la secondarisation du supérieur!!!!! Sans déconner non plus, si Rachel fermait boutique, nous ne tiendrions pas longtemps avant l’asile d’aliénés.
Bonnes vacances à tous (les miennes viennent de commencer)
7 août 2016 à 16:04
Henri-IV
Bas, c’est comme ça depuis près de 15 ans maintenant… Le niveau des premières années avoisinant celui d’un début de classe de seconde à présent, la secondarisation, c’est presque du passé. Chez nous l’hosto psy est en face la Fac, on l’appelle l’annexe…
7 août 2016 à 21:15
mixlamalice
@Henri-IV: l’hosto psy c’est pour les étudiants ou les EC? (j’exclus les administratifs, qui, en tout cas pour les gradés, sont comme des poissons dans l’eau; mais c’est vrai que les sans-grades aussi…)
8 août 2016 à 20:53
Henri-IV
Ah ah! surtout les EC! Mais j’ai vu y partir aussi qqs étudiants et administratifs, en proportion nettement moins nombreuse…
17 août 2016 à 15:51
Marianne
Pour déprimer en ce début d’année, ou pourquoi passer son HdR ne servira vraiment plus à rien
http://e-ruiz.com/reforme-du-doctorat/
Voir l’avant dernier commentaire :
« Je dirige actuellement une école doctorale (en sciences, biologie-environnement).
Félicitation pour ce bon billet, mettant bien en évidence les outrances de certains de nos collègues.
Il y a cependant un détail (ou une précision) qui manque dans votre billet, au sujet des « collègues amenés à éventuellement diriger des thèses sans avoir d’HDR ». Vous soulignez bien qu’on peut par dérogation faire encadrer un doctorant par des collègues « reconnus pour leurs compétences » et que ceci n’est pas nouveau (vos surlignages des articles 17 du texte de 2006 et 16 du texte de 2016). Cependant, dans l’alinéa juste au dessus des mêmes articles, qui définit qui peut diriger une thèse sans dérogation, disparait en 2016 la fin de phrase qui fait toute la différence « habilités à diriger des recherches ». Cet « oubli » (?) veut dire que seuls les professeurs ou assimilés (directeurs de recherche CNRS ou INRA ou INSERM, par exemple) peuvent diriger une thèse par défaut. D’après ce texte les Maîtres de Conférence ayant passé leur HDR ne peuvent plus diriger une thèse, comme s’était le cas auparavant (sauf dérogation). Or, l’HDR a été « inventée » pour, entre autre, donner une autonomie scientifique aux collègues n’ayant pas encore eu la chance de passer Prof (cf. les carences budgétaires limitant leur nombre). Avec ce nouveau texte, fini cette autonomie puisqu’une thèse ne pourra être encadrée que sous la houlette d’un Prof. Dans cette version, donc, passer l’HDR (habilitation à DIRIGER des recherches !) ne servirait plus qu’à tenter le concours de Prof, et à rien d’autre… Le ministère, informé fin mai par diverses structures fédérant les collèges doctoraux a visiblement avoué une « coquille » qui sera « corrigée » … On attend toujours… »
17 août 2016 à 15:53
Marianne
Passez votre HdR qu’ils disaient….
17 août 2016 à 20:01
FUBAR
@Marianne: « début d’année »???? Z’êtes pas folle??? Chuis encore en vacances moi ma bonne dame, alors déprimer d’accord, mais je ne veux pas entendre parler de « début d’année » avant au moins une quinzaine de jours… No mais ho!
17 août 2016 à 20:56
Marianne
@FUBAR….C’est la où on se rend compte que la vie en maths c’est dur…Je rentre la semaine prochaine….Tss, rien que ça ça me déprime
18 août 2016 à 07:42
Helios
@Marianne Faut voir le bon coté des choses. De très nombreux titulaires de HDR seront très heureux d’être dispensés de se prendre la tète avec des étudiants en thèse. A moins qu’on leur réserve d’autres charges supplémentaires….
18 août 2016 à 08:06
Marianne
Sûr, mais d’un côté ça veut dire qu’on n’en fait plus grand chose de l’HdR….Et après les responsabilités qu’on va réserver aux MCF HdR J’imagine que ca va être des trucs tout pourri dont les PR ne veulent pas….
18 août 2016 à 10:20
FUBAR
@Marianne: *chuckle**gasp*: une rentrée en août???? mais vos semestres font 15 semaines?? Au moins j’espère que vous avez terminé en avril…
L’HDR c’est de plus en plus ouvertement une arnaque, et pas besoin d’HDR en tant que MCF pour avoir des responsabilités pénibles. Chez moi je note un gros gros regain de mandarinat qui va de paire avec un statut de PR sans thésards qui prennent toutes les responsabilités qui impliquent la distribution du pognon de la recherche, mais ne foutent strictement rien à côté. Révolutionoooon!
18 août 2016 à 10:51
Gueux
@FUBAR: « mais vos semestres font 15 semaines? »
Nan, les semestres durent 3 mois. Parait que trois mois ça s’appelle un « trimestre », mais « semestre » ça fait moins lycée, plus supérieur quoi !
Et la rentrée en août, ça semble être la norme outre périphérique. Et la tendance est à l’avancer chaque année. Le 15 août étant férié, on peut espérer qu’il constitue une barrière psychologique que nos dirigeants n’oseront pas dépasser.
18 août 2016 à 13:26
Marianne
Ben en Aout c’est la rentrée coté labo. On regarde tout le taf qu’on a pas fini en juillet dernier, on se dit qu’on va galérer car on rentre une semaine après coté enseignement et on tafe avant.
Et sinon les semestres n’ont pas quinze semaine mais on a du mou pour faire des rattrapages quand on a des séances à faire sauter (genre moi j’ai deux jours aux US fin septembre et mi octobre trois jours au canada, du coup c’est utile)
18 août 2016 à 13:27
Marianne
Et les exams sont étalés sur deux semaines (une semaine avant noel et une semaine après) ce qui permet de gérer les salles d’exams et de pas tout faire en même temps
18 août 2016 à 13:46
Marianne
On a donc treize semaines d’enseignements (dont onze effectives et deux servant à s’ajuster) et deux semaines d’exam (dont une pour les années ou j’interviens). Ca fait bien quinze
18 août 2016 à 14:29
FUBAR
@Marianne @Gueux: Nous 12 + 1 d’ajustement + 1 d’exam. Gros bordel car chaque UFR a son propre calendrier (mais il faut que tout soit transversal à fond les manettes, ce qui rend le truc cauchemardesque pour certains étudiants qui ont en pratique cours pendant les exams et inversement). Sans compter les cours intensifs sur une semaine, pendant la semaine d’ajustement, ou la semaine de révision… Il y a encore quelques années on commençait les cours le 15 octobre, maintenant c’est le 15 septembre, mais ça se termine toujours aussi tard, voire plus tard. On arrête pas le progrès.
C’est vrai que trimestre ça fait ploucos, semestre c’est un peu comme « séminaire » à la place de cours: ça envoie le bois. J’ai tellement hâte de quitter ma plage d’eau turquoise pour retrouver mon asile de fous!
20 août 2016 à 14:39
jako
@ Marianne : retarder d’année en année la fin de l’année universitaire et anticiper chaque année davantage la date de la rentrée, ça fait partie de ces fameux « privilèges » des Universitaires. Au nom de quoi ? Au nom de la « réussite des étudiants », au nom de leur « assistance » et de leur « information ». Car il est bien connu qu’un étudiant ne sait pas lire une brochure et a besoin que, accompagné de papa maman à la fac, on essuie ses larmes de crocodile… Ce faisaint on a fini par accepter tous les protocoles et toutes les pratiques de nos collègues du primaire et du secondaire. Mais à part ça tout va bien et on va très certainement, à force de maternage et de coocooning, grimper au classement de Shangai…
Nul doute que maternage et coocooning doivent figurer dans les modalités de candidature aux Idefi : tiens un jeu de Pokemon Go pour trouver son prof, pour trouver la salle de cours ou trouver un bouquin à la BU, ça mérite pas quelques millions au titre de la « réussite » et de la « formation innovante » ?
20 août 2016 à 14:48
FUBAR
@Jako: dans mes bras bronzés! le jeu de Pokemon Go pour trouver son prof ou sa salle de cours: j’adooooore!!! Je compte le proposer au prochain conseil d’UFR.
20 août 2016 à 15:40
jako
@Fubar: ah ben si vous me dites où se trouve votre plage à l’eau turquoise, je vous y rejoins de suite… :)
20 août 2016 à 16:13
FUBAR
@Jako: nan mais ça c’est comme les coins à champignon, ça ne se dit pas même sous la torture!
21 août 2016 à 16:02
Henri-IV
@ Jako. rien à rajouter. Bravo. Sinon que chez nous nous avons aussi les grands parents sur le dos qui viennent nous expliquer comment il faut faire! Véridique! Même s’il faut le vivre pour le croire. La cerise sur le gâteau c’est la journée porte ouverte, où les parents ET les grands parents parlent, le lardon gardant la bouche fermée tout l’entretien. Vécu. dès que je ne suis plus directeur de département, je déménage et je ne vais à la fac que deux jours par semaines, comme les autres! L’année dernière, réunion des directeurs de dép (professeurs principaux en fait) où on nous explique ce que nous faisons chaque année (?!), ceci le 30 ou 31 aout. Puis réunion de la com de pédago pour entendre la même chose, et conseil d’UFR pour une troisième couche. J’ai subi les trois, et je crois que ça va être bien reparti. Bon je vais à la plage. Pas de courses de rentrée pour moi, boycott.
25 août 2016 à 21:03
jako
@Henri IV : sur les analogies avec le primaire, dans une interview sur educpro J-L. Salzmann faisait remarquer, dans la discussion concernant la sélection en master, que « Le droit à la poursuite d’études est le corollaire de l’instruction scolaire obligatoire, or il n’y a aucune obligation à poursuivre des études supérieures ! ».
Il note aussi, à propos du contrôle continu intégral, que « Des universités avaient été choisies, les équipes avaient travaillé d’arrache-pied, les conseils avaient voté en faveur du processus… Et, en juillet 2016, à la lecture de l’ordre du jour du Cneser, nous nous rendons compte que, sur ordre de Matignon, le sujet n’est plus d’actualité.
http://www.letudiant.fr/educpros/entretiens/jean-loup-salzmann-nous-allons-continuer-de-selectionner-master.html
Dommage que ce Monsieur ne s’aperçoive qu’aujourd’hui que les pouvoirs politiques en place – hier comme aujourd’hui – n’ont pas d’autre ambition et pas d’autre projet que de ligoter l’Université française – et les Universitaires – et d’en faire la risée du monde civilisé. Ce qui frappe quand même c’est la persévérance avec laquelle ils s’emploient à cette tâche, sans oublier toutefois de la soumettre à la « culture du résultat » et au management de la « performance »: bonne blague….. On aura beau jeu ensuite – comme le font certains sur ce blog – de dire que les universitaires ne s’impliquent pas assez, ne proposent pas assez, etc. etc. Au bout d’un moment, on a le droit d’en avoir ras-le-bol et d’envoyer tout péter…
P.S. Sur papa, maman et mémé qui viennent accompagner le marmot, c’est impressionnant la quantité de gens qui font le même constat… Faut dire que l’institution leur sert la soupe, avec son cortège de « référents » pour ci « référents » pour ça
25 août 2016 à 21:51
FUBAR
@Jako et @Henri IV: Là les gars vous me faites flipper avec vos grands-parents qui accompagnent à la fac. Sans rire! Pour l’instant les seuls vieillards que j’ai croisés étaient soit mes collègues soit des « mature students », que j’adore d’ailleurs (les mature students, pas les collègues). Et la seule fois que j’ai eu un contact avec une mère d’étudiant c’en était une fort sympathique qui accompagnait chaque matin son fils handicapé en fauteuil. J’t’en foutrais des journées portes ouvertes!
26 août 2016 à 07:27
mixlamalice
@FUBAR: non, nous, on a des parents qui viennent, parfois même sans leur enfant, et pas que aux portes ouvertes. J’ai le souvenir d’un père, avant l’été, qui débarque dans nos bureaux, il veut parler à tout le monde mais en même temps c’est un know it all qui écoute rien à ce que tu lui dis (notamment que la formation qu’il a en tête, son fils n’y est pas éligible). Résultat, tu passes 1h à parler dans le vide, tu finis par être assez cassant, et après le fils te contacte pour te reposer les mêmes questions absurdes que le père 1 mois plus tôt… Et comme la secrétaire pédagogique ne prend surtout pas l’initiative de répondre à ce genre de choses qui devraient être de son ressort…
26 août 2016 à 19:27
Marianne
Ah ouais…Moi en dix ans d’IUT et quinze ans d’ESR les parents j’ai jamais eu. D’un côté j’ai toujours séché les journées portes ouvertes….Comme quoi je me dis que des fois j’ai le nez creux..
26 août 2016 à 19:58
FUBAR
@Marianne: Moi pareil, je refuse aussi d’aller tapiner aux salons étudiants. Si la situation se dégrade, il nous reste la hache.
26 août 2016 à 21:09
Marianne
Faut carrément l’astiquer cette année. Ne m’oubliez pas, je sens que le besoin va vite se faire sentir…
26 août 2016 à 21:56
Henri-IV
« tapiner aux salons étudiants ». J’adore! C’est exactement ça! Ca fait deux ans que je n’y vais plus (grippe, piscine, enterrement de ma 8ème grand mère, je me suis dis que c’était terminé ce truc là). Il y a trois ans j’étais à un salon dans un chef lieu de dép, seul pour représenter l’UFR, les collègues ne sont pas tous fous, et j’ai passé la journée à ce type de dialogue:
– un boutonneux: » (pas de bonjour), je cherche la filière LEA chinois anglais, (pas de SVP)
– moi: bonjour, je suis désolé, mais c’est le stand à coté (une très grosse université de province, moi je suis dans une petite, c’est vous dire.)
– le boutonneux: ah? (pas de merci, pas d’au revoir)
– moi: bonne journée. »
En face de mon « stand », il y avait une autre université (littorale et pas loin de la montagne, et ce n’est pas Perpignan, du coup, vous savez). Leur com était uniquement axée sur venir chez eux car il y avait la mer, la montagne et les loisirs liés avec. Rien d’autre, et je n’exagère pas. Moi, avec mes deux kakémonos ridicules énumérants nos diplômes aussi sexys qu’un paquet de saucisses, et en plus un wifi en grands pointillés… Hé bé, on m’y reprendra plus.
Mes origines paysannes font que je sais manier toutes sortes de haches.
26 août 2016 à 22:29
FUBAR
@Henri IV: j’ai connu des saucisses bien plus excitantes qu’un diplôme de licence!
@Marianne et @Henri IV: c’est peut-être aussi qu’on a jamais tenté de tapiner avec notre hache. Mais en fait ce qu’on devrait mettre dans ces salons à la noix c’est un stand Gaïa (avec un four à pizza).
26 août 2016 à 23:34
Henri-IV
et pour attirer les boutonneux: pizza au kebab!
27 août 2016 à 12:02
mixlamalice
mais puisque je vous dis qu’ils viennent jusque dans nos bureaux, à n’importe quel moment de l’année et n’importe quelle heure de la journée.
27 août 2016 à 12:42
FUBAR
@Mix: c’est l’avantage d’être dans une fac de banlieue au bout d’une ligne de métro désagréable. On limite les risques.
@Henri IV: quand j’étais en poste à Amiens on pouvait se régaler d’un sandwich fourré de deux steaks hachés (semelles) et de frites: concept ébouriffant d’exotisme pour la niçoise que je suis, mais un peu trop avant-gardiste pour mon esprit d’ouverture culinaire.
27 août 2016 à 12:53
Henri-IV
La pizza au kebab, ça existe. J’en connais qui font ça à Sainte marie la mer, dans le 66, avenue des marendes! Les boutonneux adoooorent… Et il y a des pizzas très bonnes aussi.
29 août 2016 à 12:36
PR02
@FUBAR: à la fin des années 90, on trouvait le même type de sandwich dans une gargote en face de la faculté de droit de Nice. J’en faisais mon ordinaire.
29 août 2016 à 18:40
FUBAR
@PR02: M’enfin!!??? Pourquoi manger ÇA plutôt qu’un pan bagnat?? Par quelle aberration du sens commun en arrive-t-on à de telles extrémités dans une ville dont les mérites culinaires sont quand même sans commune mesure avec ceux d’Amiens?? Quel incontrôlable désir de singularité s’était emparé de vous?
Par ailleurs de quelle gargote parlons-nous: les Collinettes? où je buvais force perroquets lorsque je faisais le mur de mon lycée?
29 août 2016 à 20:06
Gueux
@FUBAR: Comment peut on s’offusquer de l’ingestion d’une semelle entre deux tranches de pain élastique fourré aux frites mollasses, quand on ose massacrer le jaune à coup de sirop à la menthe ??? ;-)
29 août 2016 à 20:45
FUBAR
@Gueux: J’m’esscuse, comme disait l’autre, mais sur l’échelle de l’horreur mon forfait n’est pas comparable à celui de PR02. Il est difficile de « massacrer » un breuvage qui en soit n’est déjà pas génial à la base. Et puis à l’âge que j’avais, l’ajout de sirop de menthe atténuait un peu le double forfait (faire le mur + boire underage)… Enfin à mes yeux tout au moins, et c’est l’essentiel.
30 août 2016 à 17:15
jako
Quand je vous disais que Pokemon Go allait sauver l’Université….
« Nous nous servons de la chasse aux Pokémon pour faire découvrir le campus », mais aussi à redorer l’image « stigmatisée » d’une « université de banlieue ».
http://www.letudiant.fr/educpros/actualite/a-la-rentree-pokemon-go-jette-le-trouble-sur-les-universites.html
Et la prochaine, ce sera quoi???
30 août 2016 à 17:31
FUBAR
@jako: c’est malin, j’étais pleine d’une sorte d’espoir juvénile et voilà que je suis déprimée.
30 août 2016 à 21:36
Henri-IV
Oh punaise! On croit chaque fois avoir touché le fond, et non… On creuse, on creuse. Lundi 3 h de réunion pour nous expliquer que les étudiants sont perdus à leur entrée à la fac alors que notre UFR est de taille d’un lycée… Le premier qui me cause de pokemachin sur le campus, je sors la hache! On va se chauffer au bois cet hiver!
1 septembre 2016 à 09:02
FUBAR
Ha tiens, ça c’est pour @Marianne:
http://www.letudiant.fr/educpros/actualite/enseignement-superieur-quand-la-rentree-a-lieu-l-ete.html
1 septembre 2016 à 09:33
Gueux
Je lis d’entrée : « Des rentrées plus précoces, qui s’expliquent notamment par l’organisation semestrielle des cours ». Un peu court comme explication, la fac ayant toujours été organisée en semestres.
1 septembre 2016 à 11:13
Henri-IV
@gueux, pas depuis tjs pour nous en shs, « seulement » depuis une vingtaine d’années… Et la rentrée est plus tôt aussi depuis que la session dite de rattrapage est fin juin (plus de 10 dans mon ufr…). Si les journaleux savaient qqch à propos de l’ESR, ça se saurait…
1 septembre 2016 à 11:23
Gueux
@Henri-IV: Ah, y’avait des trimestres en SHS ? Mes potes de SHS m’ont toujours parler de partiels de janvier/fevrier, puis d’exam de mai/juin et de rattrapage de septembre. Z’avaient fumé la moquette ?
1 septembre 2016 à 14:20
FUBAR
@Gueux @Henri IV De mémoire de Tata Fubar on fonctionne en semestre depuis fort longtemps, la différence étant que les semestres sont désormais théoriquement totalement indépendants. C’est une indépendance théorique puisqu’on continue à raisonner en année et qu’on peut avoir foiré grave son semestre 1 et aller quand même en semestre 2 (et ainsi de suite). Je sais en tout cas que quand je suis arrivée, en 2004, dans la noble institution qui m’emploie et me dorlote, les cours étaient déjà comptés sur des semestres et pas sur toute l’année.
Mais pour en revenir à ces histoires de calendrier, l’explication par les semestre est débile. La rentrée est passée chez nous de la mi-octobre (voir les environs du 20 octobre) à la mi-septembre et les semestres n’y sont pour rien. L’explication c’est le temps qu’il faut désormais à l’administration pour (ne pas) gérer les diplômes, et ce temps n’a sans doute pas fini de s’allonger. Rentrer les notes ne devrait pas prendre un temps infini, etc… etc… Je soupçonne en plus (car j’ai très mauvais fond) ladite administration de considérer que les enseignants devraient être attachés au radiateur (glacé) de leur université pour un temps strictement égal au temps de présence (théorique) des agents et que l’allongement de notre temps effectif de présence est un vaste complot, une sombre machination ourdie par l’administration qui se tamponne le coquillard avec l’idée même de recherche.
1 septembre 2016 à 16:47
Henri-IV
@ gueux, restons courtois. Je suis dans l’ERS depuis 1993, et la semestrialisation actuelle nous est tombée dessus quelques années après dans mon université, avant 2000 en tout cas. Je vous retrouverai l’arrêté si j’ai le temps. Ce que j’ai écrit est rigoureusement exact.
j’ai trouvé le temps, on est des dilettantes en SHS, c’est bien connu
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000005623249
c’est donc 1997. Nous avons appliqué cela à la rentrée 1998 (dans mon université), et le LMD en 2004. So long.
9 septembre 2016 à 17:15
Jojo
Ah, Bayrou… Quand je pense que des méchantes langues racontaient qu’il n’avait strictement rien fait de son passage au ministère pour ne pas faire de vagues… Il nous aura quand même légué la semestrialisation, l’air de rien…
22 septembre 2016 à 13:57
Marianne
Une news qui tue en ce début d’année et qu’on a eu par mail via la SMAI
Dear Colleagues and friends,
I apologise but this time I would like to ask you for support.
You may have heard already about the recent bad developments concerning the current situation and future of mathematics at the University of Leicester. On Wednesday September 7 all academic members of the Department of Mathematics at Leicester were informed by the HoD at a formal meeting which included also representatives of HR and the provost that as part of a general transformation of the University of Leicester a proposal is put forward to restructure the Department of Mathematics. As a main part of this proposal the university has placed 24 academics in the Department of Mathematics in a « redundancy pool » and asked them to re-apply for their positions by the end of September. The plan is to cut at least 6 positions across the department and possibly convert others from teaching and research positions to teaching only positions.
It is quite clear that the outcome of this ‘restructuring’ will have dire consequences for mathematics in Leicester and will basically destroy beyond repair the great mathematical environment and centre built up over years. It is a very depressing situation especially as the financial aspects and reasoning of the university management are ill-conceived and not reflecting the actual situation of our department. I would supply any additional information, if it is needed.
Interesting number: Mathematics needs to save £495,000 per year. At the same time, the administration has spent recently £479,000 for refurbishment of FJB (admin building) reception and exec corridor. We have therefore a clear hint why our savings are needed.
One immediate form of support would be for members of the IMA to sign the online petition organised by the UCU stating, in particular, their support for the Mathematics Department:
http://speakout.web.ucu.org.uk/no-cuts-no-confidence-at-university-of-leicester
If you will find a couple of words about Leicester Math, it will be great.
If you can deliver this message through professional networks, scientific societies, personal contacts, … it would be also very helpful.
With warmest regards and great apologies,
22 septembre 2016 à 14:02
Marianne
Et aussi par la SMAI, les matheux (encore eux) ont ralé et ca paye
Compte rendu de l’action du Comité d’Evaluation Scientifique des
Mathématiques et de l’Informatique théorique (CES 40) de l’ANR pour la
campagne 2016
Lors de sa séance des 30-31 mai et 1er juin 2016, le comité a rencontré une situation très problématique, issue de la combinaison des
quatre facteurs suivants.
-Baisse de 20% du nombre de projets soumis. Or, le budget a
lloué à un comité de l’ANR est proportionnel au nombre de projet soumis.
-Impossibilité d’obtenir de l’ANR une estimation du budget affecté au CES 40, et du nombre maximal de projets pouvant être retenus.
-Impossibilité de proposer une diminution des budgets des projets, afin de pouvoir proposer l’acceptation du plus grand nombre possible de projets ayant obtenu la note maximale.
-Structuration du concours en «défis sociétaux». En l’espèce, le CES 40 avait à classer dans une seule liste des projets déposés dans deux défis (un seul défi par projet): «défi Société de l’information et de la communication,et «défi des Autres Savoirs»
. Chaque défi avait un budget propre, là encore inconnu du comité. Ce cloisonnement des budgets pouvait induire d’importantes distorsions du classement proposé.
22 septembre 2016 à 14:05
Marianne
En 2015, l’application des règles ci dessus a conduit
à un taux d’acceptation d’environ 10%
: 5 projets jeunes chercheurs (JCJC: Jeunes Chercheuses et Jeunes Chercheurs), 14
projets portés par des chercheurs seniors (PRC: Projets de Recherche Collaborative et PRCI: Projets de Recherche Collaborative International).
Ceci a engendré un taux de succès plus faible
qu’au concours de l’ERC. En 2016, tout était donc en place pour que la situation soit encore plus difficile qu’en 2015.
Ce mode de sélection, uniforme pour toutes les disciplines, est spécialement contre productif en mathématiques et informatique théorique. En effet, d’une part, les chercheurs de talents
sont répartis sur l’ensemble du territoire.
Il est donc difficile de prédire d’où vont émerger les
avancées les plus prometteuses.
D’autre part, un projet dans ces disciplines coûte beaucoup
moins cher qu’un projet dans une discipline expérimentale. Une politique scientifique efficace dans les disciplines du CES 40 consiste donc à financer de nombreux projets de moindre coût.
Depuis la mise en place de ce processus de sélection il y a trois ans, le comité a alerté la direction de l’ANR sur les effets dévastateurs du processus de sélection
: son opacité, sa complexité administrative et sa sélectivité exagérée
conduisent les chercheurs à ne plus accepter d’investir du temps
dans le montage d’un projet.
L’ANR ne remplit ainsi plus son rôle d’agence de moyens, et contribue à assécher le tissu scientifique au lieu de le dynamiser.
Les éléments à disposition du CES 40 lors de la réunion de classement du 30-31 Mai et 1erJuin 2016 indiquaient clairement une situation extrêmement inquiétante pour les
mathématiques et l’informatique théorique: un taux de sélection
entre 10 % et 12 % du nombre de projets déposés en phase 1 avec une diminution de 20 % de ceux-ci. A l’issue du processus de sélection, le CES 40 n’a donc pas transmis ses conclusions à l’ANR
22 septembre 2016 à 14:09
Marianne
Le bureau du comité a rencontré le président de l’ANR le 06/06/16.
En réponse à ces questionnements, celui ci s’est borné
à préconiser, pour 2017, une communication accrue en direction d
es mathématiques et de l’informatique théorique pour qu’un plus grand nombre de projets soit soumis, conduisant à un plus grand nombre de projets acceptés.
Considérant qu’il n’avait pas été entendu, le comité a décidé de
démissionner en bloc au terme du processus d’évaluation, et
de refuser de communiquer ses résultats à l’ANR tant qu’elle n’accepterait pas des assouplissements. Il a expliqué sa position dans une dépêche à l’AEF du 06/06/2016.
Il a répondu aux sollicitations de media tels que le Monde, Mediapart, Science, … Son action a été très soutenue par les sociétés savantes,
l’ensemble des directeurs d’unités ou d’équipe projet INRIA, qui ont relayé et repris à leur compte ses messages de
protestation. Il a trouvé une écoute attentive
auprès des directions des Instituts de Mathématiques et d’Informatique du CNRS, et du Secrétariat d’Etat à l’Enseignement
Supérieur et à la Recherche, qui ont efficacement œuvré audéblocage de la situation.
L’ANR a ainsi été amenée à donner satisfaction au CES 40, sur l’ensemble des points posant problème. Les avancées obtenues sont les suivantes
:
-Pour 2016: affectation d’un budget prédéfini au comité. Possibilité de proposer des réductions budgétaires pour chaque projet, afin
d’augmenter le nombre de projets retenus. Possibilité de proposer des transferts limités entre les budgets du «défi du
numérique» et du «défi des autres savoirs».
-Pour 2017 et les années suivantes :abandon du calcul des budgets au prorata des projets soumis, au profit d’une répartition définie à l’avance. Campagne d’explication de l’ANR sur le processus de sélection.Possibilité pour chaque comité d’adopter le mode de fonctionnement défini en 2016 pour le CES 40: affectation d’un budget prédéfini avec possibilité d’opérer des coupes.
22 septembre 2016 à 14:15
Marianne
Le comité a ainsi pu terminer son travail dans de bonnes conditions. Il a opéré des coupes de 10 à 30% dans les budgets des projets.
Une rallonge a été obtenue pour financer deux projets supplémentaires.
Au final,25 projets (11 PRC, 14 JCJC)ont été acceptés, soit 9 en plus de ceux qui auraient été financés sans les coupes. Pour parvenir au résultat, le comité a appliqué un barème commun basé sur le nombre d’hommes.mois prévu dans chaque projet, et a quelque peu diminué les budgets des colloques. Ceci a permis de financer un plus grand nombre de projets JCJC,ce qui était un des objectifs forts que le comité s’était fixé. Le taux d’acceptation se monte ainsi à 24,14% pour les JCJC, et
15,07% pour les PRC. Ces taux, même s’ils sont à notre sens encore faibles, se rapprochent toutefois de ceux pratiqués par les agences de moyens équivalentes (environ 30% pour la NSF, par exemple).
Cette issue très positive n’a pu être obtenue que grâce à la mobilisation de l’ensemble des acteurs de la communauté scientifique. Celle-ci doit donc rester vigilante pour être pleinement associée à la définition du budget qui lui sera alloué. Organismes de recherche (CNRS, INRIA),sociétés savantes et laboratoires devraient s’emparer de la question.
En ce qui concerne la campagne 2017, le comité signale que la structuration en défis sera encore d’actualité. Il est donc nécessaire que les réponses à l’appel à projets se
fassent de façon équilibrée entre les défis auxquels émarge le CES 40. Il y en a au moins deux: le «défi des autres savoirs» et le «défi Société de l’information et de la communication, Axe Fondements du numérique». En 2016, le comité a, en particulier, constaté que nombre projets de mathématiques auraient pu être soumis au dernier défi.
Cette situation doit être corrigée. Le comité recommande donc à tout chercheur répondant à l’appel à projets de
vérifier dans quelle mesure son projet peut émarger à l’axe
«Fondements du numérique». Il recommande aussi aux directeurs d’unités de prendre une part active à l’orientation des
candidatures, en particulier lorsqu’ils signent l’autorisation de déposer, et
de ne pas hésiter à susciter l’intérêt des jeunes chercheurs pour le dépôt de projets de recherche auprès de l’ANR.
Ceci contribuera à une répartition optimale des ressources.
22 septembre 2016 à 14:16
Marianne
J’ai pas de lien web malheuresement. Ca me parait important qu’on se dise que quand on se fait enfler c’est parce qu’on est d’accord pour l’accepter. Lorsqu’une communauté proteste massivement (comme en maths) ca bouge…
22 septembre 2016 à 14:16
Marianne
C’est une info que la SMAI nous a fait suivre par mail
27 septembre 2016 à 07:07
Helios
Structuration du concours en « défis sociétaux » : je n’arrive même pas à imaginer ce que ça veut dire en mathématiques pures.
29 septembre 2016 à 20:36
Kiligolo
@Helios : entendu lors de l’«ANR Tour» : pour 2016, il y a un «défi des autres savoirs », dédié aux mathématiques fondamentales, physique subatomique, sciences de la terre, astronomie. Donc pas de disciplinaire à l’ANR, sauf pour les communautés avec des capacités de lobbying efficaces. Ça corrobore ce que dit Marianne.
Bien le bonjour à Rachel repartie bien loin, mais qui a laissé la porte de son blog ouverte… L’OSU procèdera-t-elle a une nouvelle mission de reconnaissance ? À une embassade ? Soyons directs : y aura-t-il des bourses pour la planète Gliese ?
30 septembre 2016 à 09:53
FUBAR
Mes amis je suis très inquiète du silence de Rachel. A-t-elle été happée par un trou noir? Avons-nous été happés par le trou noir de l’ESR tandis qu’elle serait restée à l’extérieur? Je vous préviens je n’ai aucune compétence en conduite de vaisseau spatial.
@Marianne: bien d’accord. Quand on se fait enfler c’est en (grande?) partie parce qu’on se laisse faire. Mais quand on tente de se battre dans l’ESR on a quand même toujours l’impression d’être Jessica Lange essayant de se défaire de l’emprise de King Kong.
@Kiligolo: la planète Gliese a-t-elle signé des accords Erasmus?
1 octobre 2016 à 18:16
Gaïa
@Fubar, Rachel traverse une crise profonde un peu du genre existentielle. Elle a laissé son vaisseau sur place, oui, et les clés sont sous le paillasson. Elle serait d’accord pour donner un petit cours de conduite de vaisseau, ce n’est pas si compliqué.
1 octobre 2016 à 18:19
Gaïa
@Kiligolo, Est-ce bien raisonnable de persister à essayer de comprendre quelque chose tant c’est confus. Rachel à failli y laisser sa raison, l’OGU hésite vraiment à réitérer ce genre de mission.
2 octobre 2016 à 10:42
FUBAR
@Gaïa: non mais enfin vous avez perdu la tête? Nous aussi on traverse une crise existentielle et on n’en fait pas tout un plat. Quant à moi, je suis encore trop naïve pour conduire un vaisseau de ce genre. Je n’ai ni l’expérience ni le savoir de Rachel. Je suis déjà co-responsable d’une hache et c’est pas si mal.
2 octobre 2016 à 11:46
Gaïa
@Fubar, il semble que vous confondez la nouvelle saison « Gaïa Universitas » avec celle de « Game of Thrones ». Par ailleurs Gaïa a un mode de fonctionnement « friendly user » qui ne demande vraiment pas beaucoup de connaissances. Si Rachel a su le faire, tout le monde peut le faire.
2 octobre 2016 à 18:57
jako
Ben alors Rachel ?!!! Vous nous avez fait des frayeurs ! Faut pas nous faire des coups pareils ! Bon après que vous soyez déprimée par l’ESR français et par le peu d’ambition des politiques pour l’Université (sans parler de leur peur de l’épouvantail UNEF…), on vous comprend et il y a en effet de quoi : d’un pôle à l’autre de l’échiquier politique, c’est la même lâcheté et le même blabla ressassé….
3 octobre 2016 à 21:25
Rachel
Ben non, Jako, rien que pour vous distraire, je reviens ! mais faudra pas trop me demander cette année si c’est aussi terne que l’année précédente ….