Ça se passe dans un amphi pour une assemblée en amont d’assises territoriales. Ça discute du thème « agir pour la réussite des étudiants ». Un intervenant biologiste fait remarquer que des étudiants ne maitrisent pas bien l’écriture du français, l’analyse et la synthèse de textes. Un autre (physicien) dit que des étudiants ne savent pas lire et interpréter un graphique, ne savent pas ce qu’est un vecteur. Un troisième dit « ils ne savent pas prendre des notes ! ». Alors quelqu’un déclare quelque chose du genre « mais pourquoi ces étudiants sont à l’université ? Pourquoi n’a-t-on pas vérifié qu’ils avaient les pré-requis pour suivre nos enseignements ? Ce n’est pas à nous de leur apprendre à lire, écrire et compter ! ». En réaction, un autre intervient « alors quoi, tu veux les sélectionner et en mettre sur le côté de la route ? Mais que vont-ils faire ? Notre mission c’est aussi d’aider les jeunes en difficultés ! Donner une chance à tous ! il faut mettre en place des modules pour les aider à combler leurs lacunes, quitte à diminuer nos enseignements disciplinaires » (applaudissements dans la salle).

La question posée est très simple : jusqu’où doit aller l’université pour la réussite des étudiants ?