Les classes préparatoires n’étant plus beaucoup plébiscitées par les élèves, les admissions parallèles se multiplient pour remplir les effectifs toujours plus volumineux des grandes écoles. On sait déjà que les écoles d’ingénieurs viennent maintenant largement puiser leurs recrues chez les titulaires de DUT, et rappelons au passage que 80 % de ces diplômés poursuivent leurs études après l’IUT. On apprend maintenant que les recruteurs des écoles de commerce et de management privilégient les formations BTS, loin devant les écoles prépa (quant aux formations des universités, n’en parlons même pas) (lire ici sur EducPros et ici sur letudiant.fr). « Depuis 4 ans, les recruteurs interrogés déclarent privilégier les jeunes diplômés ayant suivi un parcours associant BTS + école de commerce. Contrairement à certaines idées reçues, la classe préparatoire n’est donc plus le passage obligé pour suivre ce type d’études ». Rappelons que les BTS sont normalement des diplômes terminaux, c’est-à-dire que les BTS sont des formations professionnalisantes, tout comme dans les IUT.
Ainsi donc on voit progressivement se transformer ces filières courtes, sélectives et professionnalisantes en antichambre des écoles de tout type. Ces formations devraient au contraire être ajustées à un public désirant s’insérer rapidement dans la vie professionnelle. Victimes de leurs succès, ces filières ne remplissent plus leur mission initiale (c’est particulièrement vrai pour les IUT). Les étudiants qui sont recrutés sont d’un bon niveau et prennent la place des étudiants plus modestes qui se retrouvent alors à l’université dans des formations généralistes pas du tout adaptés à leur niveau scolaire. L’échec est alors quasi-assuré.
L’enseignement supérieur français marche sur la tête. Quand aurons nous le courage de le réformer et de donner à nos jeunes un panel de formation tel que chacun puisse trouver sa voie ?
18 commentaires
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22 février 2011 à 09:14
Marianne
Y a t il un reel besoin de techniciens sur le marche du travail? Moi j’entends dire qu’on a de plus en plus besoin d’ingenieurs polyvalents (ie pouvant a l’occasion faire le boulot d’un technicien mais remplissant quend meme la plupart du temps la fonction d’un inge).
De plus dans societe francaise qui est cloisonnee un gars qui commence comme technicien le restera toute sa vie.
Il n’ y a donc peut etre plus de place pour des vrais diplomes « intermediaires » qui se reconvertissent ainsi naturellement en classes prepas.
22 février 2011 à 09:41
étudiant frustré
Il faut « inverser le flux », ceux qui vont en IUT-STS devraient plutôt aller en fac et vice-versa. Pour cela, il faut mettre de la sélection en fac, augmenter les places en IUT-STS et réduire la sélection à l’entrée de ces filières.
On en revient toujours à la sélection.
22 février 2011 à 10:08
PR27
etudiant, ce que vous écrivez là semble être la convergence discutée ici même depuis des mois. Cependant il y a beaucoup de problèmes associés (pas insolubles, mais qui doivent être explicités) : une place dans l’enseignement supérieur est-elle toujours un droit pour les bacheliers ? Je crois que cette inversion des publics, au delà d’une inversion de « type de pédagogie » et de « vocation longue/courte durée » des études, est aussi et surtout un moyen de professionnaliser les études des bacheliers ? Ronsard au placard, au bénéficie de l’enseignement à vendre des extensions de garantie avec une marge de 60%.
La seule introduction de la sélection à l’université suffirait-elle à la rendre attractive, ou est-ce le couple « sélection+métiers visés clairs » qui plaît ?
22 février 2011 à 14:19
AubeMort
Que veux tu dire par : « les classes préparatoires ne sont plus plébiscitées » ? Certes la grosse augmentation (vers 1990 environ) s’est tassée, mais les effectifs ont encore augmenté de 2,5 % en 2007. En 2008-2009 les effectifs étaient de 80000 élèves, je n’ai pas trouvé de chiffres plus récents.
(Vu par le petit bout de la lorgnette, ça donne des classes de 48 élèves !)
Aux mêmes dates les effectifs des IUT/BTS augmentent dans les mêmes ordres de grandeurs.
22 février 2011 à 14:29
PR27
« Quand aura t-on le courage » : faisons la tournée des popotes des « on » possibles. François Hollande s’est prononcé pour une inversion des publics, pour les motifs invoqués par Rachel ; il n’en a pas réellement précisé les modalités techniques.
@Astronaute :
Tout va décidemment de mieux en mieux sur votre planète de dynamiques non-fonctionnaires sans idéologie : http://www.lepost.fr/article/2011/02/22/2413830_texas-les-armes-autorisees-a-l-universite.html
22 février 2011 à 14:41
T. Atso
Certes 80% des titulaires de DUT poursuivent leurs études mais près de 40% de ces 80% ne le font que pour une année : la licence pro. C’est avant tout la conséquence directe du fait que le système français n’a pas tiré toutes les conséquences du LMD avec des diplômes à Bac+2. Pourquoi ne pas créer une Licence technologique à Bac+3 à vocation d’insertion pro ?
Par ailleurs, si on regarde les formations classiques des universités on peut constater que deux filières n’ont aucun problème pour recruter : Médecine (au sens large avec la PACES) et Droit car elles ne subissent pas directement la concurrence des DUT ou CPGE (les IEP et le DUT carrières juridiques ne sont pas une vrai concurrence directe) et ont des liens assez directs avec les métiers visés.
Les gros problèmes de recrutement se retrouvent dans les sciences dures, là précisément ou écoles d’ingénieurs CPGE et DUT font une concurrence féroce. En même temps comment peut-on le reprocher aux étudiants : une partie très importante de leurs enseignants dans ces disciplines n’ont rejoins l’Université qu’au moment du Master ou du Doctorat….
Le cas des sciences sociales et humaines et plus compliqué. Du point de vue démographique elles rencontrent un très gros succès (Philo, socio, langues, Staps, arts… ne désemplissent pas), il y a certes peu de concurrence en dehors de l’université pour ces filières (les prépa ENS ponctionnent de bons étudiants mais ils ne sont pas légions). Pourtant la relation formation – métier est loin d’être évidente dans ces formations (hormis l’enseignement). Alors est-ce le phénomène inscription par défaut ?
22 février 2011 à 16:23
Astronaute en transit
@ PR27, le port des armes à l’université du Texas n’est pas vraiment le sujet de ce billet, mais j’ai quand même envie de faire brièvement remarquer au passage que cette situation découle du système juridique et de l’état du droit local sur cette question (avec lequel je suis d’ailleurs en désaccord fondamental, mais dura lex, sed lex). Avoir des fonctionnaires aussi puissants et aussi politisés qu’en France n’y changerait rien. Cette situation texane peut changer sous le coup d’un nouveau jugement établissant une nouvelle jurisprudence. Les situations créées par les fonctionnaires français, elles, tendent à rester immuables.
Revenons à nos girafes. J’ai déjà remarqué à de nombreuses reprises dans nos discussions à quel point rester enfermé dans cette notion que « l’enseignement supérieur est un droit » a des effets particulièrement contraignants sur les possibilités de réflexion et la recherche d’alternatives. Il faut clarifier cette notion. Un(e) bachelier(e) doit pouvoir espérer entrer dans une formation supérieure, mais il lui faut être conscient de conditions supplémentaires. Qu’on ne dise pas qu’un tel changement serait discriminatoire pour les futures générations, étant donné que la situation des retraites est une discrimination pire, et tolérée depuis longtemps, depuis les décisions de 1981 en particulier dont les effets étaient parfaitement prévisibles. Le choix de la discrimination entre générations a déjà été fait, et assumé.
Le bac tel qu’il est (je pense bien sûr aux filières générales, mais c’est vrai aussi des bacs pro, déjà plus spécialisés et indiquant déjà des pistes d’orientation) ne prépare nullement à des études supérieures en tant que telles. Les futurs bacheliers doivent comprendre dès leurs années de lycées que ce sont les résultats et les parcours qui sont le mieux à même de dessiner les chemins qui s’offrent à eux, plus que la possession du fameux bac, qui n’est aucunement uniforme, sauf sur le papier et dans le cerveau des ultra-égalitaristes.
S’ils souhaitent jouir pleinement de « droit aux études » et pouvoir effectivement aller dans la filière qui leur plait, c’est aux lycéens d’obtenir les bons résultats nécessaires. À eux de s’investir dans leur travail, aux enseignants de les soutenir lorsqu’ils constatent ces efforts et ces capacités (encore faut-il des enseignants qui ne soient pas adeptes de l’idéologie du nivellement, et ils sont nombreux à souscrire à cela, pour raisons de convictions politiques).
Je pense comme Rachel et beaucoup ici que le système français n’a pas besoin d’armes autorisées à l’université pour « marcher sur la tête » et être totalement incohérent face à ses objectifs proclamés.
Les responsables politiques d’avant et d’après 2012 ont une très lourde tâche: celle d’assumer politiquement une condamnation publique, traduite dans la politique publique, de l’égalitarisme formel de l’accès à l’enseignement supérieur. Il faut dire que la possession du bac est peut-être nécessaire, mais plus suffisante pour avoir accès aux études de son choix. Une sélection académique doit être mise en place en même temps que l’on améliore les moyens de conseil et d’orientation. Sinon, on continuera à avoir des flux très déséquilibrés vers les filières fragmentées de l’enseignement supérieur, et l’on crée délibérément des difficultés d’accès au marché de l’emploi pour les jeunes. C’est terriblement handicapant pour toute la société française.
22 février 2011 à 18:23
PR27
@Astronaute : merci de cette longue réponse. Il semble donc qu’il y ait deux catégories de démarches : la ré-organisation de l’enseignement supérieur à public entrant global inchangé, et la ré-organisation par modification du public entrant.
Votre proposition améliore certainement le sort de l’enseignement supérieur à moindre coût, puisque le taux d’encadrement augmente mécaniquement par baisse des effectifs et qu’il y a moins d’étudiants faibles. Il faudra aussi décider ce qu’on fait des mauvais, parce qu’on ne peut plus les envoyer faire leur service militaire en espérant qu’ils rempilent… et tout cela est question de chiffres (retire t-on du « marché » 5%, 10% ou 40% des entrants actuels en L1 ? – ça change tout, et les brighellistes refusent toujours de mettre des chiffres, car pour eux, c’est le niveau absolu acquis qui compte et non des volumes d’étudiants). Cela signifie aussi, je suppose, que les universités seraient, dès la L1, en concurrence les unes avec les autres, alors qu’à ce jour beaucoup d’étudiants vont à la L1 près de chez eux.
En Finlande, l’université est sélective mais il existe à côté des « polytechnics » de qualité (ammatikorkeakoulu si mon souvenir est bon), qui unifient BTS, DUT etc…. et des formations parfois moins ambitieuses. C’est une alternative intéressante et non malthusienne, je crois.
22 février 2011 à 19:53
étudiant frustré
PR27, j’ai réclamé ici l’unification des STS et des IUT et la création de licences de technologie justement pour donner une voie d’accès aux petites girafes, qui actuellement vont mourir en L1. Ce système ressemblerait donc aux community colleges aux USA (l’Astronaute pourrait-il nous en dire quelques mots?).
Chiffres : A vue de nez et sans aucune étude pour m’appuyer, je dirais environ 700K étudiants en STS-IUT (contre 360K actuellement), 800K à la fac (contre 1.3M). La différence de chiffres entre les deux systèmes est due au gonflement des chiffres par la masse des petites girafes en échec en L1, qui redoublent plusieurs fois.
22 février 2011 à 20:21
Helios
Ne faut-il pas tenir compte aussi de l’explosion du nombre des écoles, qui a pour conséquence la baisse du niveau moyen des élèves ?
Cette prolifération des écoles bas de gamme ne rendrait-elle pas indispensable le recrutement d’élèves de niveau moins élevé ?
22 février 2011 à 20:31
Septime
Sur le relatif déclin des classes préparatoires :
Ce ne sont pas les effectifs de CPGE qui baissent, mais c’est leur sélectivité globale. Certes la bagarre est toujours féroce pour Heny VI ou « Ginette » qui alimentent des vraies grandes écoles. Elle est toujours présente, mais en moins féroce, dans les les lycées de centre ville des grandes villes universitaires. Elle n’existe plus pour toutes les classes préparatoires de création relativement récente, dans des lycées de villes moyennes ou de sous-préfectures. La création de ces nombreuses classes préparatoires (qui coexistent parfois avec des STS : Y a-t-il des STS à Henry IV ou à Louis le Grand ?) a contribué à banaliser ces classe préparatoires et à réduire les ambitions de leurs élèves à l’entrée dans une école de commerce de deuxème rang ou à une filière d’ingénieurs obscure. Ce sont ces prépas que concurrencent les IUT et les STS. Des écoles d’ingénieurs, et non des moindres, on depuis longtemps mis en place leurs « prépas intégrées » qui ont eu beaucoup de succès. Les « authentiques classes prépa » (une vingtaine), celles qui placent leurs élèves dans les mêmes « vraies grandes écoles » (moins d’une vingaine) qu’il y a 60 ans, n’ont rien à craindre des IUT et des STS.
Nous sommes ici dans un jeu où la recherche du prestige s’appuie sur des mythes.
22 février 2011 à 22:25
Astronaute en transit
Je crois qu’il est vain de croire que le nombre global d’aspirants à une formation supérieure post bac pourra être diminué. Prévoir une masse de jeunes dont la formation s’arrêterait au secondaire, c’est s’assurer une masse de personnes inemployables. Ici où je me trouve, la situation des personnes qui n’ont qu’une éducation secondaire est dramatique. Ils font partie des gros bataillons de l’industrie qui a été vaincue par de la concurrence étrangère, ont été licenciés, et ont très peu de chance de retrouver un travail, malgré la flexibilité du marché, car ils sont pour une bonne part trop peu formés, à mois d’entamer une reconversion aux cours du soir ou autre formule, ce qui est encore plus difficile dans les circonstances présentes où les ménages croulent sous des dettes (en partie immobilières) et qui leur impose de retrouver un travail et un revenu dans les plus brefs délais, sans avoir le temps de se reconvertir. ce qui arrive ici peut se produire en France, malgré le célèbre filet social (justement, parce qu’il est lui-même endetté à l’extrême et peut parfaitement craquer). Il faut donc s’assurer que les jeunes vont faire le pari de la formation, plutôt que de se contenter de cette non-qualification qu’est devenue le bac.
Mais il faut évidemment réajuster les publics aux différentes options de formation. Comme l’a remarqué l’étudiant, et suivant aussi l’exemple de PR27, je pense que des établissements du type « polytechnics » ou « community college » seraient à même re regrouper les différents types de formations courtes, professionnalisantes… ce sont aussi des établissements qui ont une vocation de proximité locale, et à qui ont devrait pouvoir donner une autonomie de gestion. Ils devraient accueillir un plus grand nombre global d’étudiants et désengorger un certain nombre de formations de la fac, où je pense tout de même qu’il faudra raisonner avec des sélections et des numeri clausi.
Je n’ai pas trop de chiffres en tête, non pas parce qu’on peut me ranger parmi les « brighellistes » mais qu’à vrai dire, je n’ai pas assez de chiffres de bases en tête, et aussi parce que je pense que la mise en place d’un nouveau système ne produit que lentement des effets, alors le transfert de différentes masses d’étudiants d’une formation après une autre ne se fera pas en un temps record (si on y arrive!)
22 février 2011 à 23:40
Rachel
« une place dans l’enseignement supérieur est-elle toujours un droit pour les bacheliers ? ». C’est décidemment une question majeure, j’avoue ne pas avoir ma réponse toute prête. Je dirais à priori que pour les bacs généralistes, oui c’est un droit car que peut-on faire avec un bac généraliste ? mais ceci dit cela n’implique pas forcement un enseignement supérieur dans lequel on aurait le droit de faire n’importe quoi comme c’est le cas actuellement. Le droit d’y entrer (gratuitement de surcroît) devrait imposer des devoirs à l’étudiant. Pour les bacs pro, pas nécessaire d’aller poursuivre dans l’enseignement supérieur (examen au cas par cas en fonction des désirs de la personne et de ses résultats dans le secondaire).
Mais toutefois cela peut aussi être regardé avec le chiffre du chômage des jeunes dans la tête. Si ce chômage reste important, je préfère savoir les jeunes dans une formation plutôt qu’au chomage sans aucune expérience professionnelle.
22 février 2011 à 23:43
Rachel
Aubemort, je crois qu’il y a eu une petite baisse d’effectif en prépa à la dernière rentrée. L’année passé, je crois, il y avait plus de places dans les écoles pour les prépas que le concours pouvait pourvoir … Comme le souligne Helios, il y a toujours une augmentation du nombre de places dans les écoles et une baisse de niveau moyen des élèves. Tout cela fait que les écoles ont du mal à recruter à niveau équivalent et donc la lutte est féroce pour attirer les meilleurs. Les voies parallèles ont maintenant toute leur place (BTS, IUT) et les élèves commencent à le savoir. Pourquoi s’enfermer deux ans dans une prépa alors qu’une voie de contournement par IUT et BTS est très efficace (de plus rassure les familles et assure un diplôme en cas d’échec, ce qui n’est pas négligeable – bien entendu on ne parle pas là des quelques « très grande écoles »).
22 février 2011 à 23:46
Rachel
T Asto, je pense que la licence technologique est la réponse que l’on pourrait donner dans une courte échéance. A mon sens le DUT n’a plus guère de signification. Je crois savoir que les IUT réclament cette évolution mais cela leur est refusé par les universités ainsi que par les lobbies des écoles d’ingénieur et du MEDEF.
Vous avez tout à fait raison de souligner que les difficultés de recrutement n’impactent pas les disciplines pareillement. Pour ma part je suis en sciences dures, et je peux vous assurer que c’est catastrophique.
23 février 2011 à 09:08
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25 février 2011 à 12:24
Julien
Bjr,
pour travailler à la fois en BTS et en ESC, je me permets de signaler que les filières sont aussi organisées par établissements. C’est-à-dire que les CCI chapueatent à la fois des CFA (BTS en apprentissage) et des ESC. De ce fait, les BTS STS sont orientés ‘en interne’ vers une poursuite d’étude ‘en interne’, il y a de facto passerelle entre ces 2 établissements.
Le retour d’expérience côté employeur est très négatif tant les capacités d’analyse requise en L3 finance par exemple sont relativement absentes chez des tech. supérieurs.
28 février 2011 à 08:39
Caro/réseau social
Je trouve malgré tout regrettable que l’on assiste comme d’habitude à une dérive d’une réforme : la raison d’être des IUT reste toujours valable. D’autre part ne pourrait-il pas y avoir dans l’intérêt de toutes les catégories d’étudiants une meilleure adéquation entre les offres de formation quelles que soient leurs niveaux et les offres concrètes du futur marché de l’emploi tel qu’il se présentera au sortir de leur cursus?