Une étrange épidémie gagne nos campus. Son origine est encore mal déterminée mais elle pourrait être la conséquence de l’agent infectieux Lortho Predimus Ptemacronique Ravidal (LPPR), ou « nonisme » dans le langage courant. A l’heure actuelle, on a encore du mal à estimer l’ampleur de la contamination ou son degré de gravité. Il a été détecté plusieurs cas sévères ainsi que de nombreux cas plus légers parfois même quasiment asymptomatiques. On ne sait pas encore combien d’universitaires sont réellement infectés au total. Ce nouveau virus n’est pas sans rappeler celui qui avait sévit dans nos universités en 2009, le fameux Lorthop Recresse Univiridae (LRU).

Dans un objectif de santé publique, voici quelques conseils :

Comment savoir si vous avez été infecté ? Les symptômes sont les suivants : s’il vous vient l’idée de commenter un texte qui n’existe pas, si vous tenez des propos incohérents ou anxiogènes, si vous avez un sentiment de persécution, alors vous avez toutes les chances d’être infecté.

Comment s’en protéger ? La prévention repose sur des actions individuelles et collectives. Il faut adopter les bons gestes pour limiter la propagation à son entourage. Une hygiène intellectuelle irréprochable est la mesure de prévention principale. On évitera bien entendu les mieux confinés ou à forte concentration de personnels, comme par exemple les AG qui sont des lieux soupçonnés d’être des foyers de contamination .

Le virus peut-il provoquer des mutations ? Il n’y a aucun risque de mutation car à l’Université, la mutation ça n’existe pas. La professeure F. Vidal est formelle : « vous garderez vos statuts, vos 192h, vos heures complémentaires et votre salaire de m … ».

Peut-on guérir du nonisme ? Toute tentative de guérison a échoué pour l’instant. Plusieurs experts se sont penchés sur cette question mais il apparait que les personnes contaminées sont fermées à toute pensée logique déductive.

Faut-il porter un masque ? Le port du masque est fortement conseillé pour lutter contre le nonisme. Plusieurs prototypes ont été essayés et le plus efficace est le masque « oui-oui », en vente dans toutes les cafeterias des campus (modèle ci-contre ; attention aux contrefaçons).  Ce masque est lavable et réutilisable. Pour une bonne efficacité, une fois en place, la tête doit être mise en léger hochement de haut en bas. Attention car un mouvement gauche-droite annulera les vertus protectrices du masque.

Les autres communiqués de presse du service santé de Gaïa Universitas :