Décidemment, le gouvernement cherche à faire des économies sur le dos de l’ESR. Récemment, on a vécu la petite crise des salaires de décembre (lire ici). Aujourd’hui, on apprend que le gouvernement a fait voter par l’assemblée nationale une série d’amendements qui vise à réduire de 70 millions d’euros le budget (pourtant déjà voté) consacré à l’ESR pour l’année 2015.
Réaction de la CPU : « … il est incompréhensible que les députés aient adopté une série d’amendements de dernière minute proposés par le gouvernement, qui aboutissent à réduire de 70 millions d’euros (dans le programme 150, par rapport au PLF 2015) le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche. […] Cette amputation supplémentaire n’est pas soutenable financièrement pour les établissements qui n’ont plus aucune marge de manœuvre, alors même qu’ils ont déjà engagé des réformes structurelles lourdes et qu’ils financent majoritairement leurs investissements ». Lire le communiqué complet ici.
40 commentaires
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21 novembre 2014 à 02:08
Marianne
Bah moi on me dirait que le coup des salaires qu’on va pas verser était un coup d’esbroufe pour faire passer l’enflure de dernière minute que ça m’étonnerait pas
D’un côté il est deux heures du mat’ donc ça doit juste être que je suis pas bien réveillée….c’est juste un cauchemar cette histoire de sous en moins au dernier moment. Dès que j’aurai pris le café du matin ça va le faire…..
21 novembre 2014 à 02:09
Marianne
Ou alors ça doit être le truc d’apprendre qu’on avait rédigé les 254 pages du rapport aeres pour rien qui m’a toute chamboulée….
21 novembre 2014 à 02:11
Marianne
Sinon « incompréhensible » moi je les comprends les députés. Si on leur a dit c’est soit l’ESR soit vous baissez vos salaires ben les gars ils se sont laissé fléchir….
21 novembre 2014 à 02:12
Marianne
Et puis y a pas de petit profit….
21 novembre 2014 à 08:01
PR23
Il y a des bruits à propos de blocages de facs : Toulouse (Jean-Jaurès) Montpellier, des agé étudiantes (Rennes 2).
à suivre
21 novembre 2014 à 08:50
Astronaute en transit
D’accord avec Marianne, c’est compréhensible: à trop entretenir toutes sortes de clientèles (y compris les syndicalistes qui préparent le énième blocage de Rennes 2) l’Etat n’a plus les moyens d’arroser tout ce monde. Et comme chaque partie intéressée refuse des réformes de structures ou de système, ce genre de crise est récurrent. Serpent qui se mord la queue!
21 novembre 2014 à 09:49
FUBAR
Bah… Le budget baisse et après? Tout va continuer comme d’hab. il ne se passera rien. On fera notre métier à la MacGyver, avec un chewing-gum, du scotch et un trombone déplié. En est-on vraiment à 70 millions de baisse près?
Quant aux bruissements de blocage ici ou là, ça me fait bien rigoler… même chez nous ça ne prend plus. Je crois que les étudiants ont compris que leurs syndicats s’excitent quand il y a un vague enjeu électoral (CROUS et autres) et se foutent du reste. Les nôtres aussi d’ailleurs sont relativement mutiques et mélangent eux aussi dans un même sac oiseux les baisses de budget et les « violences » de « l’état policier » (les Mexicains doivent bien rigoler) rendant toute forme de vague contestation inaudible.
Allez, retournons à nos publications internationales de Rang A+++.
21 novembre 2014 à 13:15
spirit of Bouasse
@FUBAR « Le budget baisse et après? Tout va continuer comme d’hab. »
Et d’ailleurs, si on nous coupait les salaires, est ce que les braves-toutous-chercheurs arrêteraient de venir au labo ?
Pas totalement sûr…
21 novembre 2014 à 15:12
FUBAR
@Spirit Il ne se passera rien parce qu’on a totalement intériorisé comme « normales » des conditions d’exercice de notre métier (de nos métiers) qui ne le sont pas depuis longtemps; accepté le fait que les vacataires soient payés au lance-pierre voire pas du tout parce qu’on est finalement bien content, nous, d’être payés; accepté sans broncher de voire enfler l’armée mexicaine administrative en attendant une explosion qui finalement ne vient pas. Le « un jour ça va craquer » qui ne se vérifie jamais c’est un peu comme la fameuse bulle immobilière parisienne qui n’explose jamais… en fait, le truc continue sur sa lancée et on n’atteint jamais le mur qu’on est censé atteindre de plein fouet parce que notre définition du mur se modifie avec la conjoncture. Je pense qu’un jour on nous demandera de pédaler pour éclairer nos salles de cours ou faire marcher nos ordis (enfin, ceux qui ont des ordis) et qu’on le fera. L’EC est un veau àquoiboniste, le ministère aurait tort de ne pas en profiter.
21 novembre 2014 à 17:07
FUBAR
Ha tiens je lis dans les échos que Fioraso « rouvre le débat » sur les droits d’inscription des étudiants étrangers.
http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/0203951132171-universite-fioraso-rouvre-le-debat-sur-la-hausse-des-droits-dinscription-des-etudiants-etrangers-1066113.php#
Elle ne rouvre rien, elle écoute patiemment le prix Nobel d’éco lui dire que ce serait bien, et elle rangera vite le dossier dans son placard à balais…
21 novembre 2014 à 18:37
jako
@ Fubar: Ben l’EC voudrait des fois faire simplement ce pour quoi il a signé….
Trouver du fric pour faire son boulot, trouver du boulot à des étudiants alors qu’il n’y a pas de boulot, alphabétiser des jeunes un peu paumés (pas forcément leur faute d’ailleurs…), lutter contre le réchauffement climatique, lutter contre les inégalités, contribuer à l’innovation, à la compétitivité et au redressement de l’économie (c’est même la CPU qui le dit!!!….), oeuvrer pour « la réussite de tous », etc. etc., trouvez pas que ça fait un peu beaucoup?
Et en plus ces veaux d’Enseignants chercheurs ne sont pas, en général, des adeptes du p l a s ticage…
Et puis après tout, soyons ouiouistes jusqu’au bout: tendons l’autre joue, et fidèles à Saint François, exigeons le dénuement total…
21 novembre 2014 à 19:12
FUBAR
Jako: Ha mais la question n’est pas ce que l’EC voudrait faire, pour ça on est tous d’accord que le ministère a la main lourde dès qu’il s’agit de charger la mule (vous aimez mes métaphores animalières? Je suis très champêtre en ce moment). La question c’est: pourquoi la mule est devenue un veau (parce qu’une mule c’est têtu, ça peut refuser d’avancer, voire mordre et ruer… mais le veau…), ou plutôt, la mule a-t-elle jamais été autre chose qu’un veau? C’est quand la dernière fois que des EC ont obtenu quelque chose d’un ministère? Je veux dire quelque chose d’important pour la préservation de leur dignité et de leur intégrité professionnelle? Le gros problème des EC c’est la dimension humaine de leur boulot. L’étudiant qu’il ne faut pas pénaliser (comme si le système entier ne pénalisait pas tout le monde d’un bout à l’autre de la chaîne, mais bon, disons pénaliser à court terme). C’est effectivement plus délicat que d’empêcher des Twingo de sortir des chaînes de montage. Les EC se divisent en deux catégories: ceux qui sont dociles parce qu’il veulent préserver leur pré carré, et ceux qui sont dociles par conscience professionnelle. Voilà comment la mule est un veau.
Quant au dénuement, franchement, sauf à faire cours à poil et à faire la manche dans la rue pour aller à un colloque, je pense qu’on y est non? A partir de quand ça devient intolérable?
21 novembre 2014 à 20:02
jako
@Chère Fubar: ben à mon humble avis, non ya toujours moyen de tomber encore plus bas…, qu’on y soit jeté par l’institution ou pas d’ailleurs… Après le dénuement, on peut toujours aussi se trimbaler avec des fouets pour s’autoflageller…. :)
21 novembre 2014 à 20:48
FUBAR (génisse sans bouillir)
@Jako: Pas faux. Je pense en effet qu’on a pas fini de choir.
22 novembre 2014 à 00:48
Hugo
Les EC ont ce qu’ils méritent.
Par exemple, les profs de médecine peuvent exercer trois professions en même temps, avec le triple salaire qui va bien (ce sont des surhommes qui travaillent 72 heures par jour), et le numérus clausus pour qu’il n’y ait pas trop de concurrence.
Tandis que les profs bien gaucho ont leur facs bien remplies. Tant pis si une bonne part des étudiants n’y ont pas leur place. Tant pis si les thésards sont des futurs chômeurs. Tant pis si l’augmentation du nombre d’enseignants signifie mathématiquement la baisse des salaires.
Ce n’est pas le ministère qu’il faut blâmer ou louer, mais les générations précédentes d’EC.
22 novembre 2014 à 08:45
Astronaute en transit
@ Fubar, Hugo:
Personnellement, je rêvais d’entendre ce genre de propos au mois une fois venant d’universitaires. Cette lucidité qui est la vôtre fait du bien, je me sens déjà moins aigri, moins… dindon de la farce (pour rester dans la basse-cour chère Fubar)
22 novembre 2014 à 09:51
FUBAR (génisse des alpages)
@Hugo @Astronaute, oui les EC sont à blâmer, ceux qui appartiennent à la première catégorie (celle qui courbe l’échine pour préserver un système qui lui permet de tirer ses marrons du feu à peu de frais). La question est: quand est-ce que les autres (ceux qui ne disent rien parce que leur conscience professionnelle les pousse à tout accepter) auront enfin envie d’agir pour que ça change? Eternelle question qui revient dans nos commentaire comme un mantra…
22 novembre 2014 à 12:16
Marianne
Ben quand ceux de la première catégorie arrêteront de truster les CA, CS et autres CPU….
22 novembre 2014 à 12:36
jako
@Hugo: ben les gusses (quel pourcentage au regard de l’ESR?) qui arrivent à tripler leur salaire en monnayant dans le privé, c’est pt-êt des droitos qui veulent travailler plus pour gagner plus (?)… Qui pourrait les blâmer vu la dèche dans laquelle vivent et travaillent les autres?
22 novembre 2014 à 12:49
FUBAR (génisse civile)
@Marianne, si j’en juge par la façon dont se constituent les listes pour les élections au conseil (c’est encore pire avec l’unique liste du conseil d’UFR, constituée entre deux portes avec les potes), c’est pas demain la veille que la première catégorie va passer la main.
22 novembre 2014 à 13:11
Marianne
@FUBAR
Ce qui et marrant c’est qu’il y a bien des gens qui votent pour eux…Comme quoi on est un peu responsable des merdes qui nous arrivent
22 novembre 2014 à 13:28
Rachel
@Marianne, exactement. Si ces gens dans les conseils ne vous plaisent pas alors il ne fallait pas les élire.
22 novembre 2014 à 14:00
Marianne
Ben d’un côté pour aller dans les conseils il faut du temps…Donc bcp de gens hésitent à y aller car c’est sacrifier en partie des choses plus intéressantes : enseignement, recherche…
Donc du coup on retrouve plein de bras cassés chez ces gens là….Ou des gens avides de pouvoir. Et du coup ça sucite pas l’adhésion de eaucoup de gens mais ils passent qd même car ils sont moins pire que d’autres….
22 novembre 2014 à 14:03
Gueux
@Rachel: donc il ne faut pas voter, car toutes les listes sont principalement composées d’EC de la 1ere catégorie.
22 novembre 2014 à 14:32
FUBAR (génisse industrielle... vous me dites quand vous en avez marre hein?))
@Rachel. Perso je vote blanc depuis des années, je ne me sens donc nullement responsable de l’entrisme et du copinage qui règne au sommet. Je pense que la prochaine fois je n’irai pas voter du tout.
@Marianne. Ce n’est pas qu’une question de temps. Je voulais présenter ma candidature au conseil de mon UFR, hélas, ma naïveté m’a joué des tours et on ne pose pas sa candidature comme ça. Comment faire? C’est simple, il faut « se rapprocher des porteurs de liste ». A quoi les reconnaît-on? À leur dos courbé sous le poids de la liste? A leur chapeau rigolo? Se sont-ils déclarés publiquement? Ont-ils envoyé des mails à tous leurs collègues? Point. Se baladent donc dans l’UFR des porteurs de liste anonymes que je ne risque pas de croiser puisque je n’ai jamais cours dans le bâtiment de mon UFR et à des horaires dont personne ne veut mais où on m’a fortement encouragée à mettre mes cours à cause du manque de salle (futé, ça). Ça va donc être un peu comme en Russie avec l’alternance Poutine/Medvedef, les titulaires vont passer le flambeau à leurs potes qui le leur repasserons ensuite, mais tout le monde sera rassuré d’avoir pu voter.
22 novembre 2014 à 14:47
Marianne
Ah moi dans ma jeunesse à l’IUT j’avais été contactée pour être dans une liste au conseil de gestion…
J’ai rencontré les deux têtes de listes qui étaient deux jeunes cons et je me suis enfuis…
22 novembre 2014 à 15:15
FUBAR
@Marianne: C’est un peu le problème des scrutins de listes, mais je ne vois pas trop comment faire autrement à part coller les gens aux responsabilités par roulement. À l’échelle d’une UFR on pourrait imaginer raisonnablement que chaque département désigne son représentant qui ne serait pas forcément le chef de dépt. Un pour le collège A et un autre pour le collège B ou alors pour un seul des deux collèges au choix. M’enfin bon, il a déjà fallu que j’insiste lourdement pour que la liste des membres du conseil soit mise sur le site et actualisée, alors pour les autres aspects de son fonctionnement je me fais assez peu d’illusions.
22 novembre 2014 à 15:28
Rachel
Je suis d’accord avec le problème des scrutins par listes, ça favorise certainement votre catégorie 1. Mais je pense qu’à l’origine c’est surtout pour favoriser les listes syndicales. Constituer une liste pour une élection est un truc très compliqué et qui nécessite pas mal de petits arrangements entre amis. Mais là où je ne suis pas d’accord c’est un peu la sentence du « tous pourris », je la trouve exagérée. L’abstention n’est pas la solution car elle ne fait qui renforcer le phénomène. Dans ce cas, il faut voter pour le moins pire.
22 novembre 2014 à 16:06
Gueux
@Rachel: voter pour le (supposé) « moins pire », c’est bien ce que les gens font (sauf ceux qui ont un intérêt direct à ne pas le faire). Mais n’allez pas leur dire qu’ils avaient qu’à mieux voter s’ils râlent d’être dirigés par des margoulins.
Et les scrutins de listes, avec possibilité de panachage, rayage et/ou réarrangements de noms possible, il fallait y penser. Un collègue, apparatchik hors pair, m’a expliqué un jour comment, grace à ce système, on pouvait couler une liste en votant pour elle ! C’est beau la démocratie et la transparence façon ESR.
22 novembre 2014 à 16:12
Marianne
@Rachel : le moins pire c’est parfois pas terrible….
22 novembre 2014 à 16:14
Astronaute en transit
Cette proposition d’affectation par roulement, ça me plait bien à moi. ça obligerait chacun à mettre la main à la pâte au moins une fois au cours d’une carrière, et ça limiterait l’influence des personnes néfastes qui trustent les responsabilités… et de ce fait organisent la stagnation du système au service de leurs propres intérêts. On verrait peut-être même la notion de « service public » revenir, ce qui, chez les fonctionnaires, ne manquerait pas de sel!
22 novembre 2014 à 16:35
Marianne
@Astronaute
C’est ce qu’on fait nous dans notre UFR. Les fonctions de directeur/directeurs adjoints sont répartis par roulement entre les trois/quatre labos principaux de l’UFR
Ben pour résumer ca se bouscule pas au portillon et il faut vraiment insister pour que les rangs A acceptent de prendre ce genre de responsabilité….
Et je parle pas des gens qui acceptent de mauvais gré d’être au CA/CS puis qui y vont jamais car ça les soule…
Faut pas juste faire un roulement, faut aussi que les gusses prennent le taf un minimum à cœur…
22 novembre 2014 à 17:13
FUBAR
@Marianne, on est bien d’accord. Je crois qu’aucun système de représentation n’est sans défaut, et qu’on ne pourra jamais totalement éliminer les cons du système, mais le roulement a au moins l’avantage de permettre à/forcer tout le monde à œuvrer pour le bien commun. D’accord aussi que les A se font tirer l’oreille, surtout quand ils ont obtenu la 1ère classe ou la classe ex. visée… Et surtout ceux parmi les A dont la recherche est maigre, mais ça on en a déjà parlé. Bref, le roulement ça éviterait aussi aux gens de prendre des responsabilités uniquement parce que ça sert leur intérêt personnel à un moment M puisque le roulement ne tomberait pas forcément sur eux au moment où ça les arrange le plus (si personne ne biaise le roulement bien sûr).
22 novembre 2014 à 17:41
Marianne
@FUBAR
« si personne ne biaise le roulement bien sûr » : vous êtes encore bien naïve…Chez nous à l’IUT le roulement se faisait mais suivant un calendrier fait pour servir les uns et les autres…Et c’est comme ça dans pas mal d’endroits
22 novembre 2014 à 17:45
Marianne
Et d’ailleurs c’est ce qui explique que les ECs avalent pas mal de couleuvre. Les gens se disent (ou on leur fait comprendre) qu’en temps et heure ca va servir leurs intérêts
Et c’est comme ça que les comportements mafieux perdurent dans certains labos…
22 novembre 2014 à 18:10
FUBAR
@Marianne. Ouais je sais. C’est mort alors?
22 novembre 2014 à 18:27
Marianne
Bah je sais pas…M’est d’avis que à partir d’une certaine masse critique de mafiosi dans un labo c’est perdu d’avance
C’est pour ca que l’AERES ca avait du bon…Quand ca se voyait trop, l’AERES plombait le labo et il éclatait….Moi du temps que j’étais à l’IUT j’ai vu deux labos sur quatre restructurés ou replongés dans des labos plus gros tellement c’était la cata
Après y a des endroits ou ça fonctionne bien….C’et en général quand il y a suffisamment d’apport extérieur pour que les gens fonctionnent pas en circuit fermé. Ca évite (trop) de petits arrangements entre amis
22 novembre 2014 à 18:29
Marianne
Ca marche aussi pour les établissements….Il y a des endroits où on ne prend que les anciens et d’autres où on s’ouvre à l’extérieur et donc où on magouille moins forcément
23 novembre 2014 à 12:22
Helios
il reste encore une solution, faire une pétition comme les Grecs :
https://secure.avaaz.org/el/petition/Elliniki_Kyvernisi_Hellenic_Government_Gouvernement_Hellenique_Petition_for_withdrawal_of_the_Greek_Draft_Law_for_RTI/?naXCwib
23 novembre 2014 à 17:26
FUBAR
@Hélios… on a essayé déjà et ça marche pas. Je serais curieuse de savoir ce qu’il advient de la pétition des Grecs.